Intervention d’Elisabeth Borne (25/02/2020) colloque du Comité 21 1/3
Elisabeth Borne en ouverture du colloque du Comité 21 à l’Assemblée Nationale mercredi 26 Mars :
– Quelle est la place de l’adaptation dans les politiques publiques ?
– E Borne : « Les risques sont désormais très documentés, mais cela va plus vite qu’anticipé, créant par la même sentiment d’angoisse et lourdes conséquences.
Cela nous oblige à agir avec force pour atténuer et accélérer sur les enjeux d’adaptation Prenons l’exemple des communes de montagne sans neige que je viens de recevoir : Il faut acter que l’enneigement va baisser, et que l’absence de neige n’est pas un événement ponctuel, mais un élément auquel il va falloir s’habituer d’où l’obligation de trouver un autre modèle de développement pour la montagne. Les prévision de la baisse de la mer de glace étaient de de 3m or aujourd’hui on en est à -10m !
Mais si tout le monde est d’accord pour acter, quelles sont les décisions qui prennent en compte climat et biodiversité et bâtissent un vrai programme vers d’autres activités ?
Cela va t il imprimer l’ensemble des politiques ?
C’est la question que tente de poser le Conseil de défense écologique ( par rapport aux enjeux de submersion, au recul du littoral / à l’érosion ? ) Or tout va plus vite que ces réflexions, et on appelle des réponses plus rapides. Les outils administratifs en place sont trop lents, ou pas forcement adaptés. IL faudrait plus de transversalité et que les questions soient portées par l’ensemble des ministères.
En conclusion, il faut donc accélérer les processus et apporter de nouveaux outils à la gestion comme par exemple des constructions démontables, ou dans nos nouvelles politiques considérer que les aires protégées peuvent bouger doivent être mobiles. Chacun dans son champ de responsabilité doit tirer les conséquences du changement, trouver des solutions fondées sur la nature ? ( en santé, dans l’agriculture, face aux incendies, dans l’urbanisme…..