Colloque Comité 21: s’adapter aux changements climatiques 2/3
Christian CLOT, fondateur et CEO de l’Institut Adaptation: adaptation de l’homme en milieux hostiles (L’adaptation aux changements climatiques n’est plus une option. Les changements dans les stratégies des organisations et des modes de vie sont cependant trop timides. Pour aller plus vite, comprenons les freins notamment cognitifs. C’est ce à quoi travaille l’institut Adaptation dans ses laboratoires .
« Nous sommes partis de constats de terrain nous explique Christian CLOT, à savoir comment le cerveau humain se transforme avant, pendant et après une catastrophe. Première remarque chacun a son récit. Qu’est ce que l’extrême, l’hostile ? le moment où en est désadéquation avec le système?
Cela dépend de la perception de l’extrême. Or c’est la première fois que nous sommes confrontés à un changement de l’environnement induisant des changements techniques et sociaux. D’ordinaire face à un événement extrême des structures aident à vivre demain. Là pas de modèles. Ce qui nous arrive est un changement incroyable qui conduit à une demande phénoménale . On vit en une année ce qu’on vivait en100 ans.
Comment est on préparé pour faire face à ces systèmes de changements ?
Quand une crise arrive, tous les systèmes tombent et perdure une approche émotionnelle. Pourquoi ne pas former les gens dans les zones du cerveau concernées? A savoir: Sur quoi j’ai du levier ? sur quoi je peux agir , et qu’est ce qui me conduirait à une stabilisation? On developpe ainsi une capacité d’anticipation et une action d’influence sur le futur . Nous en avons la capacité grâce à notre capacité cognitive :Tant qu’on ne comprend pas l’incident,qu’on ne l’accepte pas, on ne peut evoluer
Ensuite 3 choses sont possibles :
- capacité à l’imaginaire, nouveaux récits, « un autre monde est possible »
- En dix ans , on peut tout changer : c’est le rôle de l’éducation (le plus important)
- Place alors à l’exemplarité, confiance, envie de créer la vie Optimisme permet de questionner notre capacité notre futur