La Martinique est-elle prête à faire face à une pollution marine de grande envergure ?
Par Karl Lorand et Peggy Saint-Ville 14/10/2020 – 12:24
Le risque d’une pollution majeure aux hydrocarbures en Martinique n’est pas à écarter. Les autorités se préparent en mer et sur terre à cette éventualité.
La Marine Nationale s’entraîne régulièrement pour face aux pollutions de grande envergure.
Le risque à grande échelle semble plutôt maîtrisé jusqu’ici. Il n’en demeure pas moins que les acteurs principaux en mer, près de nos côtes et sur terre, doivent travailler en synergie en prévision d’un tel scénario.
Récemment, en avril dernier, c’est un incendie dans la salle des machines d’un cargo, qui aura fait un porte conteneur (le Maersk Vilnius) dériver au large de la Désirade. A son bord, près de 1300 tonnes de combustible et des produits polluants.
Plus récemment mais plus loin de nous, en août de cette année, c’est à l’île Maurice qu’un vraquier japonais s’est cassé en deux, trois semaines après avoir échoué sur un récif.
Ce sont entre 800 et 1 000 tonnes de fioul qui se sont ainsi échappées et ont souillé les côtes, mangroves et espèces menacées. Un scénario catastrophe rare mais plausible qui fait craindre pour notre biosphère et nos écosystèmes.
Deux éléments sont primordiaux en la matière : à la fois la surveillance pour anticiper le risque et la lutte et le déploiement de nombreux moyens contre cette pollution.
Les hommes de la Marine nationale s’entraînent régulièrement pour faire face à ce genre de situation