A la Réunion la dengue augmente
Du 25 au 31 janvier 2021, 45 cas de dengue ont été signalés à l’ARS dans 14 communes de l’île. On observe une tendance encore modérée à l’augmentation du nombre de cas.
Après les premiers constats de cas groupés au Port et à Saint-Joseph, ces situations se multiplient et touchent d’autres communes à l’Ouest, au Sud mais également à l’Est. Avec les conditions météorologiques actuelles (chaleur et pluies), la circulation de la dengue se poursuit et se traduit par une dispersion géographique qui laisse craindre une reprise de l’épidémie dans les semaines à venir.
Aussi, la préfecture et l’Agence Régionale de Santé de La Réunion rappellent à la population l’importance de lutter contre la dengue en appliquant les mesures de prévention : se protéger et protéger son entourage des piqûres de moustiques, éliminer tout ce qui peut contenir de l’eau autour de son domicile, et consulter un médecin en cas de symptômes.
Situation de la dengue à La Réunion au 2 février 2021
Du 25 au 31 janvier 2021, des cas isolés ont été localisés dans 14 communes :
Parmi les moyens de lutte contre la dengue : la recherche scientifique et notamment la technique de l’insecte stérile. Des essais sont en cours, des lâchers ont été effectués, à Sainte-Marie. D’autres sont prévus cet hiver. Les chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement sensibilisent les riverains.
Deux ans après les premiers lâchers de moustiques du projet technique de l’insecte stérile (Tis) à Sainte-Marie, quelques questions subsistent.
Pour y remédier, depuis le début de la semaine, les membres du projet sont en mission information auprès des habitants. À l’étude depuis 2019, les premiers tests ont été effectués à l’échelle de quelques rues. D’ici la fin de l’année, c’est tout le quartier de Duparc qui sera concerné par cette nouvelle technique :
“On va utiliser les mâles moustiques qui ne piquent pas, on va les stériliser et les relâcher dans la nature pour qu’ils aillent s’accoupler avec les femelles sauvages. Comme ils sont stériles, les femelles vont produire des œufs vides et il n’y aura jamais de descendance pour ces moustiques”,explique une membre du projet.
…La Réunion demain
À terme, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) entend diminuer le nombre de moustiques dans le secteur et, de ce fait, prévenir des maladies vectorielles comme la dengue. Une technique qui pourrait être étendue