Les chênes savent resister à la sécheresse nous dit l’INRAE
Face au changement climatique et à l’augmentation de la sécheresse, la question du dépérissement des forêts est primordiale : elles sont des réservoirs de biodiversité et permettent également de stocker massivement le carbone et d’atténuer l’effet de serre. Les chênes sont des arbres emblématiques des forêts d’Europe et d’Amérique, que l’on pensait très vulnérables à la sécheresse. Grâce à une technique d’optique innovante, des scientifiques d’INRAE, de l’université de Bordeaux et des universités de Berkeley et Stanford en Californie, ont étudié la tolérance à la sécheresse de différentes espèces de chênes nord-américains. Leurs résultats, publiés le 1er mars dans PNAS, montrent que les espèces de chênes ont évolué vers une plus grande résistance à la sécheresse pour coloniser des zones climatiques plus arides et qu’ils possèdent aujourd’hui une marge de sécurité relativement importante pour faire face au changement climatique.
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