Stockage de la biomasse Bois rouge
La société Albioma (comme l’auteur de cet article) ne précise pas quelle sera la part de biomasse importée , ni si l’importation de plaquettes de bois nécessaires et venues en principe d’Afrique du Sud respectera la SDNI, stratégie nationale de déforestation importée.
Un impressionnant dôme gonflable d’une hauteur de 39 mètres a été installé au Port. Le site de production d’électricité qui fut la première centrale thermique du monde capable de transformer de la bagasse en électricité renouvelable, opère une transformation en se tournant vers la biomasse.
La fin d’un cycle pour la centrale de Bois Rouge, qui fonctionnait jusqu’ici sur un mix de charbon et de bagasse issue de l’exploitation de Canne à sucre du territoire. En souhaitant la transformer en centrale 100% biomasse, le combustible nécessaire sera assuré par plusieurs intrants.
La bagasse locale issue de la campagne sucrière, la biomasse locale, issue des exploitations de bois de cryptoméria, des bois d’emballages et de palettes, et des déchets verts, de la biomasse importée, afin de combler les besoins que les ressources locales ne parviendraient à couvrir, et enfin, la potentielle transformation des déchets ménagers locaux issus du tri sélectif.
Afin de stocker des quantités importantes de biomasse, le premier dôme de stockage vient d’être gonflé. Une structure haute de 39 mètres, visible depuis les communes du Port et de La Possession, pour un volume de 45.000 mètres cubes.
Avec cette conversion, en abandonnant le charbon en tant que combustible, la société Albioma, qui produit aujourd’hui 46% de l’énergie renouvelable du réseau, projette de faire passer la part d’énergies renouvelables de 35 à 51% dans le mix électrique de La Réunion