situation difficile aux antilles: S. Lecornu fait face
Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, a reçu quatre représentants des organisations syndicales de la Guadeloupe : Elie Domota, ancien secrétaire général de l’UGTG, Maité Hubert M’Toumo, secrétaire générale de l’UGTG, Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG et Max Evariste, secrétaire-général de UDFO.
Le ministre a réaffirmé comme préalable démocratique le fait qu’ils condamnent sans ambiguïté les violences commises ces derniers jours aux Antilles, notamment les tentatives de meurtre sur les policiers et les gendarmes ainsi que les faits de racket (y compris sexuel, cette nuit en Martinique, qui ont fait l’objet d’interpellations) sur les barrages dont sont victimes les Antillaises et les Antillais.
Les représentants syndicaux ayant refusé ce préalable pourtant évident et indispensable, ils ont simplement remis au ministre les documents de revendication qu’ils avaient déjà publiés ces derniers jours.
Le gouvernement note que la plupart de ces revendications contenues dans ces documents concernent les compétences des collectivités territoriales. Le ministre aura l’occasion de les évoquer avec les élus de Guadeloupe, qu’il recevra à 14h30, afin qu’ils puissent commencer à travailler avec les organisations syndicales.
La deuxième partie des revendications concernant des lois de la République déjà votées, comme celle sur l’obligation vaccinale des soignants, ou la libération de personnes condamnées par la justice pour des faits de violence.
Le ministre l’a rappelé : la loi de la République doit s’appliquer partout en France, y compris dans le département de la Guadeloupe. Cette application de la loi doit bien entendu se faire dans un dialogue social de qualité avec les personnels suspendus.
La condition du dialogue, c’est la condamnation des violences par l’ensemble des forces politiques et syndicales, et plus précisément de tentatives de meurtre sur les policiers et les gendarmes.
Le ministre rappelle qu’aucune discussion ne peut aboutir si elle n’est pas posée sur des bases saines.