« Rendre visible l’Invisible » thème de la journée mondiale de l’eau le 22 mars

Les nappes phréatiques:une ressource finie

Dans les doms , on se contentait jusqu’à présent des eaux de surface, courantes. Pollution diverses, surconsommation ont eu raison de ces réserves inépuisables dont un usage abusif conduirait à une modification des milieux et à, la multiplication des risques de sécheresse. C’est le cas en Martinique, en Guadeloupe , à Mayotte où les forages deviennent nécessaires parce que la pollution (clhoredécone, manganèse) rend impropre l’eau des rivières; à la Réunion où il a fallu basculer les eaux pour irriguer quelques champs de cannes.. Ainsi l’accès à l’eau agricole et à l’eau potable deviennent de vrais enjeux souvent conflictuels.

Voir les témoignages pour l’outremer :

Edito de Luc 17/02 : https://outremers360.com/bassin-atlantique-appli/edito-les-outre-mer-a-lheure-presidentielle-par-luc-laventure
Lalonde17/02 : https://outremers360.com/bassin-atlantique-appli/eau-dans-les-outre-mer-brice-lalonde-lutter-contre-le-rechauffement-climatique-passe-aussi-par-une-bonne-politique-de-leau
Teva 18/02 : https://outremers360.com/bassin-pacifique-appli/eau-en-outre-mer-teva-rohfritsch-evoque-lidee-dun-plan-marshall-en-polynesie
Gemenne 19/02 : https://outremers360.com/bassin-atlantique-appli/eau-en-outre-mer-francois-gemenne-giec-plaide-pour-des-politiques-dadaptation-en-vue-du-changement-climatique-pour-les-outre-mer
Tardieu 20/02 : https://outremers360.com/bassin-atlantique-appli/eau-en-outre-mer-eric-tardieu-directeur-de-loffice-international-de-leau-il-y-a-un-enjeu-de-creation-demploi-a-lamelioration-des-services-deau-dans-les-outre-mer
Lecante 21/02 : https://outremers360.com/bassin-atlantique-appli/eau-en-outre-mer-patrick-lecante-maire-de-montsinery-tonnegrande-nous-avons-la-possibilite-davoir-une-gestion-transfrontaliere-avec-nos-voisins-le-suriname-et-le-bresil

Au niveau mondial, la FAO a t elle choisi cette année de mettre l’accent sur la finitude de ces nappes phréatiques: L’eau, élément essentiel à la vie, est souvent tenue pour acquise. Et cela est encore plus vrai lorsque cet or liquide est caché sous terre. Mais comme toutes les ressources naturelles, l’eau douce est en quantité finie, et nos modes de vie et d’agriculture en compromettent gravement les disponibilités. 

Les eaux souterraines ont permis à des millions de personnes de s’extraire de la pauvreté depuis que les technologies de forage et les sources d’énergie servant au pompage de l’eau sont devenues largement accessibles aux agriculteurs durant la seconde moitié du XXe siècle. La contribution des eaux souterraines à l’économie agricole est à présent estimée à près de 230 milliards d’USD par an dans le monde. 

L’augmentation projetée de la demande de denrées alimentaires, d’aliments pour animaux et de biocarburants étant de 50 pour cent à l’horizon 2050 par rapport aux chiffres de 2012, la baisse de niveau des nappes phréatiques, si rien n’est fait pour l’interrompre, risque de compromettre la sécurité alimentaire, l’approvisionnement de base en eau et la résilience face à la crise climatique à l’échelle mondiale. Comme bien souvent, ce sont les populations les plus pauvres et les plus marginalisées qui risquent d’en subir le plus lourd préjudice.

Les eaux souterraines, une ressource à laquelle nous devons beaucoup

La révolution verte accomplie par l’Inde dans les années 1960, qui a mis fin à des siècles de famines et a joué un rôle déterminant pour sortir le pays de la pauvreté, doit beaucoup à l’abondance des eaux présentes sous la surface du territoire. 

L’Inde est aujourd’hui l’une des plus grandes consommatrices d’eau souterraine au monde, cette ressource précieuse alimentant 60 pour cent environ des superficies de cultures irriguées dans le pays. Sans elle, les populations de l’Inde et de nombreux autres pays du monde éprouveraient des difficultés à se nourrir. En Amérique du Nord et en Asie du Sud, par exemple, ce sont 59 et 57 pour cent respectivement des terres dotées d’équipements d’irrigation qui sont alimentées par les eaux souterraines.

Mais ces acquis ont un coût. En Inde, afin de permettre à une population en croissance rapide d’avoir accès à des aliments abordables, les collectivités territoriales ont offert aux agriculteurs de l’électricité bon marché, voire gratuite dans certains endroits, pour faire fonctionner leurs pompes hydrauliques. Cela a entraîné un dangereux effondrement du niveau des nappes phréatiques dans certaines régions du pays, ce qui a conduit les autorités à revenir sur ces politiques.

Le cas du Pakistan voisin est similaire: quatrième utilisateur mondial d’eaux souterraines, le pays a vu des décennies de surexploitation l’amener au bord d’une grave crise des eaux souterraines, alors même que son bassin de l’Indus contient au moins quatre-vingts fois le volume d’eau douce des trois plus grands barrages du pays. 

En l’espace de 60 ans, le Pakistan, pays à l’origine tributaire de ses eaux de surface, est devenu tributaire de ses eaux souterraines et, après avoir bénéficié d’un excédent d’eaux souterraines, connaît aujourd’hui un important déficit d’eaux souterraines.

Une préoccupation mondiale

La raréfaction de cet or liquide est mondiale: on dispose de preuves irréfutables que de nombreux aquifères dans le monde entier sont soumis à un niveau d’exploitation non viable. Qui plus est, l’utilisation inconsidérée d’engrais et de pesticides est la cause principale de pollution anthropique des nappes souterraines. 

Environ 70 pour cent des prélèvements d’eau souterraine dans le monde sont destinés aux cultures vivrières et industrielles et à l’élevage, tandis qu’environ 30 pour cent de toute l’eau d’irrigation dans le monde provient du sous-sol. On comprend donc que le secteur agricole doit avoir un rôle de premier plan dans les solutions à apporter à ce problème. 

Que peut-on faire?

Un autre problème tient aux solutions traditionnellement mises en œuvre pour le stockage de l’eau, qui consistent généralement en la construction de grands barrages hydrauliques. Non seulement ces barrages ont un impact environnemental majeur, mais leur aménagement peut aussi causer des problèmes d’ordre social, notamment lorsqu’il impose le déplacement de collectivités entières. La FAO recommande aux pays d’envisager une plus large gamme de solutions naturelles pour la gestion de leurs réserves d’eau, par exemple en donnant une plus grande importance aux réservoirs naturels, auxquels peut être conjugué le stockage des eaux de surface dans les plaines d’inondation, les zones humides et les rivières aux méandres naturels.

La surveillance permanente de la consommation d’eau souterraine, en particulier dans les zones irriguées alimentées par des aquifères non renouvelables, est également indispensable pour garantir une utilisation durable de ces ressources. La FAO vient en aide aux gouvernements et à d’autres parties prenantes en mettant à leur disposition des outils, notamment pour l’irrigation de précision ou la collecte et le stockage des eaux, ainsi que des technologies satellitaires, grâce auxquelles il est possible d’estimer à moindre coût la consommation et les prélèvements d’eau souterraine en mesurant quasiment en temps réel le niveau effectif de ce qu’on appelle l’«évapotranspiration», c’est-à-dire la somme de toutes les formes d’évaporation de l’eau et de transpiration des végétaux. Le portail WaPOR de la FAO fournit actuellement ces données en accès libre pour l’ensemble de l’Afrique et du Proche-Orient. 

Il est urgent de rendre l’agriculture plus efficace. La productivité de l’eau dans l’agriculture peut être améliorée en réduisant les pertes d’eau grâce à la modernisation des systèmes d’irrigation et à une meilleure gestion de l’eau et en augmentant la productivité des cultures par l’utilisation de variétés à plus haut rendement et plus nutritives.

La FAO, en collaboration avec ONU-Eau et d’autres partenaires, profitera de laJournée mondiale de l’eau, le 22 mars, pour sensibiliser le public à l’importance des ressources en eaux souterraines pour la production alimentaire et la sécurité alimentaire, en présentant à cette occasion le Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau, celui-ci étant axé cette année sur les eaux souterraines.

ETAT DES LIEUX en FRANCE (cf environnement magazine)

Globalement le prix de l’eau a augmenté à l’échelle nationale, selon le dernier rapport de l’Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement. La facture pour une consommation annuelle de référence de 120 m3 par ménage atteignait, en effet, en 2019, 502,80 €, pour 483,60 € en 2016. La Guadeloupe, la Bretagne, la Normandie, les Hauts-de-France et l’Île-de-France sont les régions qui affichent des prix de l’eau les plus élevés. À l’inverse de La Réunion, Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Occitanie, le Grand Est et d’Auvergne-Rhône-Alpes.

L’année 2019 marque également un point de bascule : c’est la première fois que le prix moyen du service d’eau potable et d’assainissement collectif est le même en régie qu’en délégation. « Ceci peut s’expliquer en partie par la baisse notable (10 centimes d’euro par mètre cube au 1er janvier 2020) du tarif du Sedif, collectivité gérée en délégation et desservant près de 4,7 millions d’habitants sur un total de 28,4 millions pour l’échantillon total en DSP [délégation de service public] », avancent les auteurs du rapport. Toutefois, en isolant l’assainissement collectif, un écart de 15 centimes persiste en défaveur des services gérés en délégation. « Le résultat des données 2019 est conforme aux différentes études qui ont pu être réalisées, ces dernières années, pour l’assainissement collectif », notent les auteurs.

31 % des services d’eau potable en délégation

Pour l’eau potable, une grande partie de la population française reste desservie par des services gérés en délégation : si ces derniers couvrent plus de 57 % de la population, ils représentent seulement 31 % des services. « La proportion de services en délégation est d’autant plus importante que leur taille (en nombre d’habitants) est élevée, précisent les auteurs du rapport. On trouve cinq fois moins de services en délégation qu’en régie dans la catégorie des services de moins de 1 000 habitants, alors qu’on en retrouve en moyenne 1,5 fois plus dans les catégories au-delà de 3 500 habitants. »

Les abonnements collectifs représentent une part importante des usagers : près de la moitié d’entre eux ne sont pas abonnés directement au service qui assure la desserte en eau potable.

À l’inverse, 61 % des usagers sont accompagnés par des services d’assainissement gérés en régie. Les trois quarts de ces services ont en effet opté pour ce mode de gestion. « Les services communaux relèvent en effet majoritairement de la gestion directe : 83 % sont gérés en régie en assainissement collectif, contre 56 % des EPCI », indique l’Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement. La très grande majorité des services en régie (89 %) desservent moins de 3 500 habitants. « Parmi les services de moins de 1 000 habitants, on retrouve près de dix fois plus de services en régie que de services en délégation », illustre le rapport. Les services d’assainissement collectif gérés en délégation se retrouvent plus fortement présents dans les franges nord, ouest et sud-est de la France.

Concernant l’assainissement non collectif, le mode de gestion privilégié reste la régie. « Une explication peut être avancée : les Spanc ne sont pas confrontés à des enjeux de continuité de service et de gestion patrimoniale au travers de leur mission de base (le contrôle des installations individuelles), avancent les auteurs du rapport. Ce qui ne nécessite pas de compétences techniques étendues ni de mutualisations de moyens à large échelle qui figurent parmi les critères de recours aux exploitants privés, par le biais d’un contrat de délégation. »

Les deux tiers des prélèvements se font dans les eaux souterraines

Concernant les prélèvements dans la ressource, la part des eaux souterraines s’établit à 66,4 % pour l’eau potable. Cette situation s’observe principalement dans les secteurs est et nord-est de la France. À l’inverse, l’Île-de-France ainsi que les départements d’outre-mer (sauf la Réunion) sont majoritairement alimentés par des eaux superficielles« Le contexte géologique de chaque territoire, le niveau (et la disponibilité) des nappes d’eaux souterraines et la qualité de l’eau expliquent en partie cette distinction », précise le rapport.

Au total, pour 2019, la Banque nationale des prélèvements d’eau a évalué à 5,6 milliards de mètres cubes les prélèvements d’eau à destination de la consommation humaine. « L’écart entre ce volume global prélevé et le volume mis en distribution (5,48 milliards de mètres cubes) calculé à partir des données Sispea traduit les pertes par fuites sur les adductions d’eaux brutes et la consommation d’eaux de process dans les usines de potabilisation, qui représenteraient environ 10 % des volumes prélevés (en moyenne). »

La performance des services stagne

Un des objectifs de la première séquence des Assises de l’eau était de mieux connaître les réseaux et réduire les fuites. Le dernier rapport du Sispea montre que des efforts restent à engager. En 2019, le rendement moyen du réseau de distribution d’eau potable ne dépassait pas 80,4 % (79,9 % en 2016). Finalement, les pertes par fuites représentent près d’un milliard de mètres cubes, l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 18 millions d’habitants, selon le Sispea. « L’atteinte d’un rendement à 100 % est irréaliste et ne doit ainsi pas être un objectif en soi, estiment les auteurs du rapport. Cependant, un grand nombre de collectivités distributrices peuvent viser un objectif de l’ordre de 80 à 90 %, ce qui passe par des moyens supplémentaires en gestion patrimoniale, en recherche de fuites et de réparations et/ou de renouvellement des conduites. Ceci affectera nécessairement le prix du service de l’eau. » Dans une optique d’améliorer l’état de l’existant, la loi Climat et résilience prévoit que les collectivités réalisent d’ici au 31 décembre 2024 un programme d’action chiffré dans le cadre du schéma d’alimentation en eau potable.

Rendement : 20 % des services non conformes

À la suite du Grenelle de l’environnement, les services d’eau doivent respecter un rendement seuil calculé individuellement en fonction de la taille de la collectivité et de la sensibilité quantitative de la ressource en eau dans laquelle elle puise. Les services qui présentent un rendement supérieur à 85 % sont conformes aux exigences réglementaires. « Au moins 20 % des services, représentant 10 % de la population couverte, ne sont pas conformes à la réglementation, souligne le rapport. L’absence d’informations dans la base Sispea sur l’origine de la ressource ne permet pas de conclure quant au respect de la réglementation pour 1 % des services étudiés, représentant 15 % de la population couverte. »

La bonne connaissance des réseaux s’avère indispensable pour améliorer leur état. Une petite progression est à noter par rapport à 2016 : l’indice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux d’eau potable a atteint 100 points sur 120 en 2019 (comme en 2018) contre 96 points en 2016. Pour l’assainissement collectif, il était de 62 points en 2019 (mais de 63 en 2018), pour 58 en 2016.Article publié le 22 mars 2022

Dorothée Laperche

COTE RECHERCHES l’INRAE S’ACTIVE: OneWater : un programme et équipement prioritaire de recherche exploratoire autour de l’eau, notre bien commun

Co-piloté par le CNRS, le BRGM et INRAE, le programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) exploratoire[1] OneWater – Eau bien commun intervient dans un contexte de changement global où les pressions sur l’eau sont exacerbées et où les ressources en eau sont l’un des défis majeurs du XXIe siècle. Lancé le 16 mars 2022, il est doté d’un budget de 53 millions d’euros sur 10 ans, financé dans le cadre du PIA 4. Structuré en six défis scientifiques, il a vocation à mettre les recherches sur les ressources en eau au cœur de la transition durable des territoires.

illustration OneWater : un programme et équipement prioritaire de recherche exploratoire autour de l’eau, notre bien commun
© One Water

L’eau est un bien commun essentiel pour les services rendus aux écosystèmes et aux populations humaines. Elle ne doit pas être considérée comme un produit qui pourrait être soumis à la loi du marché et qui concernerait uniquement quelques usages. Les ressources en eau sont limitées et sont impactées par de nombreux facteurs allant du changement climatique à la dégradation des écosystèmes en passant par l’impact des activités humaines sur leur disponibilité et leur qualité. Il est désormais plus que nécessaire de prendre en considération les connaissances produites par les scientifiques, qu’elles soient issues des sciences de l’environnement et de l’univers, des sciences humaines et sociales, de la chimie, de la biologie, des mathématiques ou encore des sciences de l’ingénieur. Au cœur des enjeux de connaissances : pour une gestion durable, efficace et équitable de l’eau, afin de protéger, préserver et partager cette ressource répartie de façon inégale dans les territoires.

Variations de la répartition des ressources en eau, suivi de la qualité, aménagement du territoire et développement responsable et durable des activités dépendantes de l’eau sont quelques-uns des enjeux qui sont au cœur du PEPR OneWater. C’est la principale initiative de recherche nationale dans le domaine de l’eau depuis plus de 20 ans pour travailler sur une des questions scientifiques primordiale dans le domaine : comment le changement global affecte le cycle de l’eau ? Il s’agit de mieux comprendre la complexité des socio-hydrosystèmes et de produire les connaissances nécessaires pour proposer des solutions viables, équitables et soutenables et de les tester sur le terrain. En favorisant une approche systémique et intégrée, ce PEPR exploratoire, qui va se déployer sur le territoire national, tant métropolitain qu’ultramarin, vise à accompagner les transitions, indispensables pour répondre à l’ampleur des enjeux liés à l’eau dans un contexte de changement global en dialogue avec les acteurs, gestionnaires, usagers et décideurs.

Structurer la communauté pour produire de nouvelles connaissances, contribuer à la formation des étudiants, dialoguer et co-construire avec le monde socio-économique… telles sont les ambitions de OneWater  pour aborder de façon intégrée la diversité et la complexité des enjeux liés à l’eau à toutes les échelles spatiales et temporelles. Pour mettre en œuvre son action, le PEPR exploratoire s’appuiera sur une panoplie d’outils tels des appels à projets ouverts, des projets ciblés, l’organisation de rencontres et d’échanges autour des défis portés par OneWater en impliquant les scientifiques, les étudiants, les acteurs socio-économiques et des territoires. Toutes ces actions viendront en appui aux équipements et aux dispositifs existants[2]. Elles contribueront aussi à la création d’une plateforme virtuelle OneWater, dans une logique de science ouverte, en rassemblant les données disponibles sur l’eau, dans l’objectif de répondre aux nouveaux enjeux nationaux, européens et internationaux.

Les trois organismes pilotes seront entourés de 10 partenaires académiques[3] et du monde socio-économique pour d’une part accélérer le déploiement des recherches et innovations, et d’autre part transformer ces connaissances en solutions et actions.

Le premier appel à projets du PEPR exploratoire OneWater comportera dans un premier temps un appel à manifestation d’intérêt pour répondre aux six défis du programme :

Défi 1 – Anticiper l’évolution de la ressource en eau pour permettre l’adaptation des territoires à leurs singularités.

Défi 2 – Développer une « empreinte eau » des processus environnementaux et des activités humaines, en considérant non seulement les transferts d’eau mais aussi sa qualité́.

Défi 3 – Utiliser l’eau comme sentinelle de la santé de l’environnement et des sociétés humaines le long du continuum terre-mer.

Défi 4 – Proposer des solutions pour promouvoir l’adaptabilité et la résilience des socio-hydrosystèmes face au changement global, et favoriser des approches et des usages plus raisonnés et intégrés.

Défi 5 transverse – Accompagner la transition socio-écologique vers une nouvelle gouvernance des ressources, pour une société durable et résiliente.

Défi 6 transverse – Partager, rendre accessible et compréhensible par tous et toutes les données sur l’eau pour la connaissance et l’action

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