Encore de belles promesses….(vu dans outremers 360° )
« Arbres et autres plantes de la Cosmétopée : perspectives d’innovation et de valorisation des filières en Outre-mer », un colloque qui se déroule depuis ce lundi et jusqu’à mercredi en Guyane, afin d’identifier, échanger et mettre en avant les opportunités de développement liées à la flore dans la filière de la cosmétique, dans un contexte de développement durable.
À l’initiative de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), Guyane Développement Innovation (GDI), l’Université de Guyane, l’Université de Polynésie française, le CIRAD et la Cosmetic Valley, le colloque veux mettre en avant les débouchés envisageables par la structuration de la filière en Guyane, dans le cadre d’une politique portée par la CTG de valorisation des bio-ressources du territoire et dans la continuité de l’émergence de la filière cosmétique en Guyane.
Pour Gabriel Serville, président de la CTG : « Notre biodiversité est, nous en sommes tous convaincus, l’un de nos plus grands atouts à l’échelle mondiale (…) Dès lors, comment ne pas faire cette réflexion que la Guyane à toute légitimité pour se positionner et se lancer dans la valorisation de sa biodiversité, puisqu’elle constitue l’un des 15 grands derniers massifs forestiers et qu’elle représente à ce titre une richesse qui n’a pas encore été valorisée ? ».
Favoriser les échanges, proposer une feuille de route et une stratégie partagée, renforcer les capacités de recherche, autant d’objectifs souhaités et mis en avant par ce colloque, qui a dédié sa première journée à la valorisation des produits naturels issus des arbres des régions ultramarines, évoquant notamment les connaissances et les savoirs ancestraux des peuples autochtones de ces territoires.
Cette journée d’ouverture fut également l’occasion d’officialiser un partenariat entre la CTG et le groupe Cosmetic Valley, qui contribuera à finaliser l’implantation et la mise en activité de l’antenne du groupe en Guyane, avec en filigrane la volonté d’accompagner et de répondre au mieux aux besoins des entreprises locales désireuses de se positionner sur le marché national et international de la cosmétique, en valorisant et protégeant de façon durable des ressources et la biodiversité de Guyane.
Gabriel Serville s’est réjoui de la signature de cette convention, « mais surtout de voir bientôt émerger une cosmétique guyanaise et amazonienne, et de voir ainsi s’accroître le nombre d’emploi dans ce secteur sur notre territoire ».