lettre Options Futur : février 2025
LETTRE OPTIONS FUTURS 165 : / 20 février 2025/ D Martin Ferrari
La lettre mensuelle est en principe diffusée le 15 de chaque mois. ENTRE TEMPS les news sont accessibles gratuitement sur : https://www.enmetamorphose.com, Prochain envoi 15 Mars
MONDEUkraine : Les Etats Unis et leur dicktat
« Après la Conférence de Munich sur la sécurité qui a mis en lumière le fossé qui sépare désormais Washington de l’Union européenne, l’Elysée réunit un mini-sommet européen lundi 17 Février. Selon le président ukrainien, Moscou compte créer cinquante nouvelles divisions armées cette année. » (Le Monde) La Conférence de Munich s’est déroulée tandis que des milliers de personnes manifestaient samedi en Allemagne pour la sécurité de l’Europe
Jean-Noël Barrot, Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de France, a confirmé dimanche que le président Emmanuel Macron rassemblera « les principaux pays européens » à Paris pour discuter de « la sécurité européenne ». Cette réunion intervient alors que l’envoyé spécial des États-Unis pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a souligné que l’Europe ne participerait pas aux prochains pourparlers de paix entre Washington, Moscou et Kyiv.. Parallèlement le président du Conseil de l’UE, António Costa, insistait sur le fait que l’Europe « n’abandonne pas. Nous continuerons à soutenir l’Ukraine en tant que partie intégrante de notre projet de paix ».
Il n’ y a qu’une solution : le réveil de l’Europe , ou ce sera le retour à un partage digne de la guerre froide avant Gorbatchev . Un monde que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre. Quand nous écrivons ces lignes nous n’avons pas d’indices concernant ce que pourra faire le sommet de Paris, sinon qu’E.Macron essaiera de persuader Zelinsky que l’Ukraine doit et peut se défendre sans les Etats Unis . Encore une fois la France comme en février 2003, joue sa partition pour la paix . Cette fois ce n’est pas l’Irak et nous n’avons plus De Villepin. Il s’agit du sort de l’Ukraine et de l’Europe, de la sortir du joug soviétique et de s’opposer aux Etats unis.
Comme dans « 1984 », le monde peut il se redessiner en trois dictatures en supprimant l’Europe, modèle d’une démocratie en mauvaise santé ? Il nous resterait alors à choisir entre l’illibéralisme ou deux dictatures ? Avec, en grand perdant l’Ukraine.. « Le temps est révolu où l’Amérique soutenait l’Europe simplement parce qu’elle l’avait toujours fait » .nous dit Volodymyr Zelensky, et il fait remarquer que l’Europe devrait se renforcer et réduire sa dépendance à l’égard de quiconque..
IllibéralismeSelon le politologue Matthijs Bogaards, il s’agit d’« une situation démocratique où, néanmoins, l’indépendance de la justice est malmenée, et les citoyens ne bénéficient pas d’un traitement égalitaire face à la loi, ni de protections suffisantes face à l’État ou à des acteurs privés . Certaines règles démocratiques sont respectées comme les élections mais on s’affranchit des contraintes constitutionnelles et on réduit les libertés individuelles ou publiques. Le rejet de l’immigration et celui des droits des minorités sexuelles constituent deux aspects particulièrement répandus de ce concept devenu populaire et qui fait concurrence à celui de « populisme ». Les démocraties illibérales continuent de reposer sur un régime électoral, sans toutefois respecter l’Etat de droit, le parlementarisme ou les droits humains.
Nucléaire La bataille entre nucléaire et hydrogène se poursuit,
La France ne pourra financer les deux options. Dèjà l’hydrogène vert recule et l’on commence à parler d’hydrogène produite à partir d’électricité nucléaire. La filière nucléaire française réclamait cette mesure depuis des mois. Elle figurera dans le Pacte pour une industrie propre, que la Commission présentera le 26 février prochain à Bruxelles. « la production d’hydrogène décarboné, issu de l’énergie nucléaire, va entrer de plein droit dans le Pacte pour une industrie propre » a déclaré Stephane Séjourné. Bien sûr rien n’est encore fait puisque ce dossier reste sous tension entre la France et l’Allemagne. Il ajoute « La stratégie de décarbonation est avant tout une stratégie de production de l’énergie sur le territoire européen, et donc une stratégie de souveraineté »
Ce serait une victoire pour la France qui tente depuis deux ans de faire considérer le nucléaire comme propre afin d’obtenir les financements européens.
Mais pour rappel, l’uranium nous vient toujours du Niger. On sait que les stocks ne suffiront pas aux demandes de 2035. Car la demande va accélérer.
Mais ailleurs dans le monde, les réserves sont importantes. Seulement, les pays sont en concurrence et l’uranium subit régulièrement une fluctuation des cours. Ainsi l ’Australie est trop chère, reste le mirage du Kazakhstan., et de l’Ukraine.
Certains proposent un lien entre hydrogène et nucléaire, mais il faut lire le rapport de l’IRSN sur les dangers :
https://www.irsn.fr/sites/default/files/2023-02/aktis05.pdf : le risque hydrogène dans les réacteurs
Et écouter ce colloque de l’iRIS sur les gisements et la géopolitique
https://www.youtube.com/watch?v=a0i17qTXq2Q rapport en approvisionnement nucléaire (IRIS)
Mayotte Depuis notre dernière lettre nous avons beaucoup suivi et relayé les conséquences du cyclone Chido sur Mayotte(https://www.enmetamorphose.com/?p=6032, https://www.enmetamorphose.com/?p=5983, https://divergence-fm.org/filterpodcast/nous-navons-quune-terre/, https://divergence-fm.org/podcasts/retour-sur-mayotte-perle-de-locean-indien/)
Pour l’instant, avec un bel accord, le plan de reconstruction d’urgence a été refoulé par les élus Mahorais qui ont fait entendre leur voix. Il faudra attendre la loi de programmation pour analyser l’application de ce qui a été préconisé : respect du foncier ancestral, part réservée à l’agriculture et à la reforestation, solidification des sols, gestion de la distribution de l’eau, usage des matériaux locaux (briques homologuées, bambous…), rejet du béton… Peu de choses se disent au sujet de l’hôpital construit par la Chine à Anjouan : une perle technique vide car sans médecins , ni infirmières. Et pourtant des soins apportés sur Anjouan fourniraient rapidement une diminution de la fameuse « submersion » !…..
FfD4 : La quatrième conférence internationale de développement se déroulera à Séville du 30 juin au 3 juillet dans un contexte international de plus en plus incertain et fragmenté. Les récentes annonces des États-Unis concernant les coupes dans le budget de l’USAID, ou sur le G20, mais également les réductions plus larges des budgets d’aide publique au développement (APD) dans plusieurs pays européens jettent une ombre sur les perspectives d’un engagement collectif fort pour financer les Objectifs de développement durable (ODD). Il faut repenser toute l’approche du financement du développement durable et de l’action climatique. Dans le cadre de la préparation de cette conférence, le réseau ETTG a organisé un dialogue informel à huis clos à Paris pour les décideurs politiques européens et de l’UE au sein des ministères des Affaires étrangères et des Finances ; étaient également présents des experts et des représentants de la société civile. C’est souvent une source de frustration pour les pays du Sud qui considèrent n’avoir que peu de poids dans les décisions. Cependant c’est un enjeu mondial , un enjeu pour le multilatéralisme, un enjeu pour l’Europe. Nous y reviendrons quand nous en saurons plus car pour l’instant c’est un peu mystérieux.
2025 année de la mer
Dans cette lettre nous poursuivrons la préparation de l’UNOC 3 qui s’ouvrait à Nice le 15 février, par le Carnaval, de la basilique Notre-Dame à la place Masséna, où chacun rivalisait pour évoquer le thème retenu, celui des océans, en lien avec l’accueil en juin prochain par la ville du 3ᵉ Sommet des Nations Unies pour l’océan.
Le 18 février à Montpellier , Guillaume Sainteny , président du plan bleu, et Denis Lacroix prospectiviste, viendront présenter « La Méditerranée 2025/2050 » à l’initiative de l’association en métamorphose et du club de pensée Montpellier 20/50.
Denis Lacroix présentera six scénarios : « Le premier est celui de la prolongation des tendances actuelles. Nous l’avons nommé :inertie, marginalisation et pragmatisme. Une inertie due à la procrastination des décideurs, avec dégradation constante des écosystèmes, fragmentation des sociétés et conflits d’accès aux ressources malgré quelques mesures symboliques (eau et énergie) et encouragement à l’économie bleue. Le moment pour moi de mettre en garde sur ce terme : l’économie bleue ce n’est pas l’économie verte. Elle n’a rien d’écologique. C’est simplement l’économie de la mer.
Le second , chocs des crises et adaptations forcées. La succession de crises ou de chocs forcent les pays à s’adapter dans l’urgence. Face à ces évènements extrêmes, les pouvoirs politiques se montrent de moins en moins capables de réagir, favorisant ainsi l’émergence de régimes autoritaires se présentant comme « salvateurs ». Les économies du bassin se replient sur elles-mêmes. Les sociétés font face comme elles le peuvent à des urgences à répétition. S’adapter et accroître la résilience deviennent une nécessité – ce qui n’exclut pas des replis nationalistes ou régionalistes et de fortes tensions entre des communautés pouvant aller jusqu’à la sécession de territoires.
Le troisième , croissance à tout prix dans une Méditerranée éclatée, L’économie est considérée comme l’objectif central du développement et le levier à privilégier dans tous les domaines : énergie, agriculture et ressources alimentaires, tourisme, transports, eau, risques environnementaux, ou même gestion de la mer. Ces logiques étatiques ou privées de puissance économique s’appuient sur des alliances et des coopérations hors de la Méditerranée, ce qui est source de compétitions voire de conflits. Cela ne suffit pas à éviter le heurt frontal avec les limites planétaires ou locales bien avant la fin de la période.
Le quatrième, partenariat euromediterranéen pour une transition bleue-verte, Le cadre de ce scénario est celui d’une coopération multilatérale réussie entre l’Union européenne et les autres pays méditerranéens, qui permet à la région d’atteindre en 2050 à la fois la neutralité carbone dans la majorité des pays et une bonne insertion dans la mondialisation. Ce choix succède à une période de fortes dégradations environnementales, suivie de pressions sociales pour un réveil politique régional. Cependant, ces politiques fondées sur le techno-solutionnisme et les perspectives de marchés ne répondent qu’à une partie des enjeux écologiques.
Le cinquième, un autre modèle de développement durable spécifiquement méditerranéen. Comme le précédent, ce scénario est l’un des chemins possibles vers un développement durable de la Méditerranée.. Mais, ici, les moteurs de changement sont moins l’Europe, l’insertion dans la mondialisation et les technologies Dans un contexte de démondialisation valorisant un développement endogène des régions, un partenariat équitable se met en place, s’appuyant sur un renforcement des coopérations Sud-Sud et sur une gouvernance renouvelée.
Le sixième, la méditerranée : un bien commun mondial. Le point de départ de ce dernier scénario est une dégradation si rapide de la mer Méditerranée qu’elle suscite à l’échelle mondiale une forte réaction . À partir des années 2030, émerge l’idée que cette mer, hotspot de la biodiversité à l’échelle planétaire, ne pourra être sauvée que si elle est considérée comme un bien commun mondial. La protection de la Méditerranée qui était de la responsabilité des institutions devient celle de tous, y compris au niveau mondial. Les activités humaines ayant un impact sur la mer, sont très fortement régulées, en partant des activités maritimes et des zones côtières, puis en s’étendant à l’ensemble des bassins versants. »
LE SABLE L’Extraction a triplé en 20 ans Le sable est, en volume, la ressource naturelle la plus exploitée au monde, après l’eau: L’utilisation du sable a triplé en l’espace de 20 ans en raison de l’urbanisation, de la hausse de la population, de la croissance économique et du changement climatique, liste le PNUE dans son rapport « Sable et durabilité: 10 recommandations stratégiques pour éviter une crise ».Sable et gravier sont la matière première de base pour fabriquer le béton: il y a plus d’une tonne de sable et de gravier dans un mètre cube de béton. Il faut compter 100 à 300 tonnes de sable et gravier pour fabriquer une maison et 30.000 tonnes pour réaliser un kilomètre d’autoroute C’est enfin un matériau primordial pour l’industrie, le verre est constitué à 70% de sable. Il est également utilisé pour fabriquer des produits cosmétiques, des détergents et c’est l’élément de base du silicone. Le sable a beau sembler être une ressource abondante, ses quantités exploitables sont limitées face à une demande mondiale en forte croissance. Aujourd’hui le niveau d’extraction dépasse le taux de formation et de remplacement naturel du sable. En certains endroits de la planète, l’extraction effrénée de sable a déjà produit des désastres environnementaux comme dans le delta du Mékong ou la disparition de plages en Polynésie.
GROENLANDLe 22 décembre dernier, près d’un mois avant son investiture, Donald Trump a écrit sur son réseau social Truth Social : « Pour des raisons de sécurité nationale et de liberté dans le monde, les États-Unis d’Amérique estiment que la propriété et le contrôle du Groenland sont une nécessité absolue. » Un message qui a soulevé un tollé aussi bien à Copenhague qu’à Nuuk, la capitale de cette île arctique, où le chef du gouvernement groenlandais, Mute Egede, a affirmé : « le Groenland est à nous. Nous ne sommes pas à vendre et ne le serons jamais ». Ce territoire, grand comme quatre fois la France, est au centre d’enjeux géopolitiques majeurs. L’île est aujourd’hui convoitée à la fois par les États-Unis, la Chine et la Russie. Ce positionnement s’explique notamment par le rattachement de la route maritime du Nord à la nouvelle Route de la soie maritime, aujourd’hui libre de glace 10 mois sur 12 et qui devrait l’être à 100% d’ici 25 ans sous l’effet du changement climatique. Le second volet crucial de la convoitise des États-Unis pour le Groenland réside dans sa sécurité énergétique. « Le pays a des besoins énergétiques faramineux, notamment en batteries, en semi-conducteurs, et donc en terres rares », analyse Mikaa Blugeon-Mered que nous avions invité au Gazette café en 2018 pour nous en parler. L’Union européenne y a identifié 25 des 34 minéraux de sa liste officielle de matières essentielles à la transition écologique, dont les très stratégiques terres rares.
De plus, »À travers l’éolien, la géothermie, la biomasse ou encore l’hydrogène vert, l’Arctique apparaît aujourd’hui comme une région capable de fournir une quantité astronomique d’énergies renouvelables et exportables à l’échelle mondiale », précise Mika Mered à l’image du projet de Katabata, un parc comprenant pas moins de 10 000 éoliennes terrestres. À lui seul, ce parc pourrait couvrir près de 50% des besoins électriques de la France. Ainsi, le pays a tout pour mener à bien la production d’électrons verts sous forme d’hydrogène. Une transition déjà en marche au plus haut sommet de l’État groenlandais. Son Premier ministre, Mute Egede, a appelé lors de ses vœux de 2025 à faire du Groenland « la solution pour la transition verte de la planète ». ■
France La loi d’orientation agricole, face à une tripartition inédite des idéologies paysannes. Les gages du sénat à l’agriculture intensive
La loi d’orientation agricole introduit une notion nouvelle : la « non-régression de la souveraineté alimentaire ». Comprendre : il faut opposer à la non-régression du droit environnemental une exception pour la production alimentaire. Ce principe inscrit dans la loi, qui voulait qu’en matière environnementale, on ne peut qu’aller vers le mieux, pourrait donc être remis en cause, et la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, soutient les sénateurs et les sénatrices sur ce point. « Il nous faut un changement de cap. C’est désormais l’autonomie stratégique que nous visons ».
Le projet de loi d’orientation agricole discuté au Sénat prévoit que seules les atteintes jugées intentionnelles aux espèces protégées pourront être sanctionnées pénalement. Un recul très grave, selon les écologistes.. « Si un industriel pollue une rivière, il pourra plaider qu’il ne l’a pas fait exprès et ne sera pas condamné », dit Laure Piolle.(FNE) « Cette mesure met en danger toute la biodiversité, c’est l’une des pires régressions en matière de droit de l’environnement de ces dernières années, déplore Laure Piolle. Le gouvernement envoie un message d’impunité : puisqu’il n’y a pas de sanction, c’est la porte ouverte à toutes les dérives. » Or la destruction des espèces protégée et de leur habitat est encadrée par la directive européenne du 11 avril 2024 qui précise que ce délit peut être sanctionné, même lorsqu’il n’est pas intentionnel. Et le droit européen prime sur le droit national
Opposer environnement et production alimentaire est un leitmotiv des syndicats productivistes de la droite et de l’extrême droite. Comme s’il fallait choisir l’un ou l’autre. Comme si l’on ne savait pas cultiver de manière écologique, comme si ce mode de production ne se pratiquait pas déjà en France et sur une large partie de la planète. Ce clivage est au cœur du discours de la Coordination rurale, syndicat en guerre contre les « normes ». La Coordination (29,25%) a mené la danse de la colère agricole. Arrivée en tête dans 14 départements, elle multiplie presque par 5 le nombre de ses présidences des chambres ; Jusqu’au bout elle est allée au-devant des revendications de la FNSEA-JA
( qui est passée de 90/95% de représentativité sous la barre des 50% à 46,76%) Son discours anti-écolo a gagné énormément d’espace ( On le verra à l’œuvre au Salon de l’Agriculture qui ouvre le 22 février). La Confédération Paysanne stagne à (18,84%)
MONTPELLIER DONONS NOTRE AVIS sur notre ville de demain.
La révision de PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal) est important pour les habitants. IL engage la manière dont nous pourrons habiter, circuler, bénéficier de lieux publics, de culture, de sport…Bref, de notre vie d’urbain, et ce pour plus de dix ans car on ne construit pas une route ou un immeuble pour deux ans.
Cela signifie qu’il faut anticiper et prévoir désormais des risques nouveaux.
Montpellier a eu à relever un grand défi : la ville est attrayante, reçoit plus de 700 nouveaux habitants chaque mois et de nouvelles lois comme la ZAN (Zéro artificialisation nette ) lui interdit d’empiéter sur la zone agricole. « Nous avons tranché, a dit le maire, ce sera deux tiers, un tiers et de nombreuses friches agricoles devront être mises en culture », ce à quoi de nombreux écologistes répondent « cela fait six ans que nous disons cela, et rien ne change. La ville continue de s’étendre ».
Nous avons jusqu’au 28 février pour donner notre avis de citoyen sur ces 1000 pages et rencontrer les commissaires enquêteurs garants d’une procédure complexe avant l’adoption en Juillet prochain.
Des points restent fâcheux cependant: l’aménagement de Malbosc et le zoo , en zone rouge du plan de prévention aux feux de forêts ; les risques d’inondation à Baillargue et St Briès ; des zones agricoles trop réduites ; un non respect de la loi littorale qui concerne Villeneuve-lès- Maguelone, Lattes et Pérols, et surtout le COM (contournement ouest de Montpellier) qui même non intégré au PLUI reste très controversé.
Des récifs artificiels au large de Palavas pour casser les vagues.
Dominique Martin Ferrari l’annonçait dans son film tourné en 2023 « De la mission Racine à la montée des eaux »https://www.dailymotion.com/video/x8ribc6
C’est chose faite : un jeune entrepreneur Robin Alauze fondateur et PDG de Line Up Océan construit des récifs artificiels en imprimante 3D . Ils seront immergés à 400m du rivage pour casser les vagues et stopper le désensablement de la grande plage de Palavas rive droite devant l’institut Saint Pierre en tenant compte des informations données par les cameras installées depuis deux ans sur les toits des immeubles. Elles renseignent sur les vagues, les vents et les courants
Planification écologique territoriale : l’État et la Région Occitanie ont lancé une consultation citoyenne en ligne du 23 avril au 26 mai 2024
La COP Occitanie, lancée par l’État et la Région Occitanie le 30 novembre 2023, a été une démarche inédite pour planifier la transition écologique et définir des leviers d’action alignés avec les objectifs nationaux de réduction des gaz à effet de serre (GES), de préservation de la biodiversité et des ressources. En Occitanie, après une première phase de diagnostic du territoire à partir des actions engagées par les collectivités (de fin novembre à décembre) puis des échanges au sein de neuf groupes de travail thématiques (de janvier à avril 2024), enfin est venu le temps des concertations départementales qui ont mis en débat les propositions des groupes de travail . Puis, afin d’impliquer les habitants de la région dans cette démarche, une consultation citoyenne en ligne a été organisée sur les thématiques mieux produire en agriculture et mieux se nourrir ; mieux préserver la biodiversité ; mieux produire dans l’industrie ; mieux gérer les déchets ; mieux se déplacer ; mieux préserver la ressource en eau ; mieux produire et utiliser l’énergie ; mieux préserver les forêts ; mieux se loger. On sait que la température moyenne en Occitanie est de +1,8° contre +1,5° au niveau national ; que la région pèse pour 8% dans l’effort national de décarbonisation à fournir et porte principalement sur les transports et le logement. La dissolution, la mise en sommeil de la planification écologique nous laisse un peu orphelins des résultats
MEDIAS : `
« ICI » s’engage pour l’environnement :
Qui dit changement de nom, dit changement de logo, d’habillage, de décor, de signalétique, d’enseigne et de devanture des bâtiments, de bonnettes de micro …Dans un souci de durabilité et de responsabilité environnementale et à l’heure où les enjeux écologiques sont plus que jamais au cœur des préoccupations, le réseau « ici » a choisi de recycler tout le matériel siglé de son ancienne marque.
La radio non seulement minimise les déchets, mais contribue également à sensibiliser ses auditeurs à l’importance du recyclage et de la réutilisation des matériaux.
Pour ce faire, « ici » a collaboré avec plusieurs entreprises et associations œuvrant pour la réinsertion professionnelle partout en France. Grâce à cette collaboration, des centaines de trousses, pochettes, sacs, matériel de bureau sont en cours de fabrication.
DIVERGENCE FM « nous n’avons qu’une terre »
Retrouvez les podcasts.du mois https://divergence-fm.org/filterpodcast/nous-navons-quune-terre/ Désormais trois diffusions : par semaine : Vendredi 12h, Dimanche 18h, et mardi 8h3
Pour C8 et NRJ 12, l’audience de la dernière chance Le Conseil d’Etat examinera au fond, vendredi 14 février, les requêtes déposées par les deux chaînes contre les décisions de l’Arcom, qui les contraint de disparaître du paysage de la TNT dans deux semaines.
L’agence Associated Press bannie du bureau Ovale et d’« Air Force One » La Maison Blanche a justifié sa décision d’interdire l’accès des journalistes de l’agence américaine au bureau de Donald Trump et à l’avion présidentiel par leur refus d’utiliser le terme « golfe d’Amérique » pour désigner le golfe du Mexique. Le chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche, Taylor Budowich a dit : « Si le premier amendement [de la Constitution américaine] protège [le]droit [de l’agence AP] à des reportages irresponsables et malhonnêtes, il ne garantit pas son privilège d’accès sans entrave à des espaces limités, tels que le bureau Ovale et Air Force One »
A SAVOIR
Pas de ZFE à Montpellier avant les municipales, une position contraire à la demande de l’OMS
Ce n’est pas un abandon de la ZFE mais cela y ressemble un peu. La majorité municipale l’avait promis depuis des mois, il n’y aura donc pas de verbalisation pour les véhicules polluants. D’ailleurs, les panneaux indiquant l’entrée dans une Zone à Faibles Emissions n’ont jamais été installés, interdisant de fait toute amende.
Polémique autour d’une parole de l’ademe « laver moins » , et ce n’était pas le moment !
Les dermatologues le disent à qui veut bien l’entendre : une douche par jour n’est, hormis durant l’été ou après une activité sportive, nullement essentielle. Pire : elle assèche le film gras de la peau, merveilleuse autoprotection que nous sabordons à trop la lessiver. On se tartine alors de crèmes en tout genre pour la réhydrater, limiter les démangeaisons, l’eczéma. Se doucher tous les jours n’est pas une obligation. Au quotidien, une rapide « toilette de chat » au gant sur le visage, les aisselles et parties intimes suffira à rester frais. Et économiser 60 litres d’eau.Il en va de même de nos vêtements..« Je vous rassure, chacun fait ce qu’il veut et quand un vêtement est sale, on lave. Il n’y a pas de problème », prévient Sylvain Waserman, le président de l’Ademe. Mais oser requestionner nos petites habitudes du quotidien, est-ce sale, ou simplement (re)faire confiance à notre bon sens ? Il n’en a fallu guère plus pour justifier chez certains la volonté de sabrer le budget de l’ADEME
Au CESAB à Montpellier: Tout savoir sur la biodiversité. Bientôt il faudra évaluer l’impact du parc éolien au large de Port la Nouvelle. Depuis le déploiement des premières installations éoliennes en mer, dites offshore, des controverses sont nées autour de leurs coûts et bénéfices économiques et environnementaux. De nombreux travaux de recherche se sont donc efforcés d’évaluer les impacts, positifs ou négatifs, de ces dispositifs sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes marins, générant une abondante littérature. Ces impacts sont très variables et différents selon le cycle de vie de l’installation, l’emplacement, le type de turbine employée, le type de fondations et d’ancrages, les structures annexes associées et les espèces présentes qui interagissent avec ces infrastructures.( documents à telecharger sur le site de la Fondation FRB)
La forêt mediterranéenne soufre du réchauffement :
Très caractéristique du bassin maritime méditerranéen bien qu’elle se trouve également dans d’autres régions du monde, comme la Californie ou le Chili,la forêt méditerranéenne est la semi -ductifolio (c’est-à-dire qu’il a des plantes de feuilles vivaces et à feuilles caduques), présentant un grand nombre d’espèces marcessient, ou des espèces dont les feuilles meurent en hiver mais sont soumises au tronc pendant un certain temps. Une équipe de l’Institut de Ressources naturelles et agrobiologie de Séville (IRNA) et le Station biologique de Doñana (EBD), Les centres de recherche du Conseil supérieur pour la recherche scientifique (CSIC), ont dirigé une simulation du scénario climatique de la seconde moitié du siècle pour évaluer le Effets de la sécheresse et des agents pathogènes exotiques sur les forêts méditerranéennes.
A LIRE
Vous êtes favorables à la proportionnelle, lisez l’intéressant avis de Julien JEANNENEY (tracts Gallimard, 3,90E) « contre la proportionnelle » . Vous apprendrez que cette perspective qui peut séduire de prime abord, est un mirage qui élargirait le fossé entre la nation et ses représentants . « nulle réforme n’attise davantage les arrières pensées politiques qu’une loi éléctorale. Elle est toujours mise au service de l’intérêt, à court terme, de ses promoteurs » nous explique l’auteur , même dans la cas d’une chambre ingouvernable faute de majorité.
AGENDA
11 au 23/02 : la mer en tournée à la Cité des sciences de la Villette
18/02 : 18h au gazette café débat autour de med 2050 (Plan Bleu)
18/02 IRIS géopolitique du numérique : rapports de force et enjeux de gouvernance
27/02 congrès de la FUB, le pouvoir du vélo (Paris)
Février :
- débats publics et actions contre l’implantation des EPR du Bugey un peu partout en France à l’initiative du réseau sortir du nucléaire
- webinaires et colloques autour des 20ans de la charte environnement